Le saviez-vous ?
En France, ce sont 420 000 patients qui ont été hospitalisés en psychiatrie en 2017.1
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Les troubles obsessionnels compulsifs ou TOC figurent parmi la liste des variantes de l’anxiété. Cette pathologie se manifeste par des obsessions (pensées intrusives) qui entraînent des compulsions (comportements répétitifs). Afin de chasser ou d’empêcher la survenue des obsessions, les sujets souffrant de TOC sont contraints de pratiquer des rituels spécifiques (les compulsions). En somme, les sujets souffrant de troubles obsessionnels compulsifs se sentent contraints de reproduire à de nombreuses reprises et de manière successive certaines actions en raison des obsessions qui les envahissent. Ils peuvent exécuter des rituels irraisonnables. Par exemple, ils peuvent se sentir contraints de ranger leurs chaussettes durant des heures tous les soirs ou de laver leurs mains une quarantaine de fois par jour.
Se manifestant souvent dès l’enfance, les troubles obsessionnels compulsifs ou TOC impatient très négativement la vie d’un grand nombre de personnes. Comme ils sont caractérisés par des rituels irrationnels, les sujets ont tendance à les confondre aux petites habitudes que chacun pourrait avoir. Il ne faut pourtant pas croire que tout individu ayant certaines petites manies souffre de TOC puisque la majorité de ces dernières sont de simples habitudes. En revanche, les personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs ne peuvent pas résister à des pulsions dont le degré de répétition est nettement exagéré. Ces rituels irrationnels obsessionnels occupent au moins une heure de la journée du sujet. Ce dernier a conscience que ces rituels auxquels il se livre n’ont aucun fondement. Il peut généralement porter un regard critique sur ses obsessions et ses comportements, les trouvant ennuyeux, inappropriés voire inutiles. Pourtant, il ne parvient ni à les maîtriser, ni à les empêcher. Un sentiment d’angoisse peut résulter des ces troubles. Ainsi, l’individu victime de TOC souffre également fréquemment d’anxiété et de dépression, pouvant s’accompagner de troubles alimentaires, d’un trouble panique ou de phobie sociale. L’estime de soi est souvent altérée, ce qui rend difficiles l’organisation et la planification de la vie quotidienne.
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Cette affection pouvant durer de nombreuses années voire la vie entière est incurable. Toutefois, des traitements existent et peuvent aider les malades. En général, le patient est encadré dans un premier temps par un suivi auprès d’un psychologue, puis par une prise en charge psychiatrique ensuite. Un traitement comportemental et cognitif l’aide à réduire ses obsessions et à affronter son anxiété. La prescription d’antidépresseurs, avec ou sans anxiolytiques, peut aussi accompagner la psychothérapie.
Fiche Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC)
794 psychiatres et psychologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.
