Le saviez-vous ?
En France, ce sont 420 000 patients qui ont été hospitalisés en psychiatrie en 2017.1
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La névrose obsessionnelle ou TOC correspond à un trouble majeur dépisté par les psychanalystes. Elle n’intègre pas la classification internationale des maladies mentales. Cette pathologie se traduit par l’existence permanente d’idées, de sentiments et de conduites occasionnant un conflit anxieux chez les sujets.
À l’instar des autres maladies psychologiques, la névrose obsessionnelle fait suite à l’interaction de nombreux facteurs biologiques, environnementaux et sociaux.
Les TOC sont secondaires à un déséquilibre du fonctionnement psychique impactant la conduite, les émotions et les pensées. L’hérédité et la vulnérabilité psychologique semblent jouer un rôle essentiel dans l’apparition de la maladie.
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La névrose obsessionnelle est marquée par des obsessions et des compulsions :
Les obsessions constituent des pensées envahissantes et répétitives engendrant souvent de la peur et de l’angoisse. Pour y remédier, la victime éprouve le besoin de réaliser des gestes répétitifs ou des rituels : les compulsions.
Les compulsions offrent un soulagement temporaire entraînant le sujet dans un cercle vicieux.
Le TOC est plus fréquent à la fin de l’adolescence et au début de la vingtaine. Dans certains cas, il survient au cours de l’enfance ou plus tard, à l’âge adulte. Pour la plupart des malades, ce trouble commence pendant l’adolescence et survient rarement après 35 ans.
L’obsession se traduit par une pensée intrusive et incontrôlable, génératrice d’angoisse. Survenant à tout moment, elle se manifeste de différentes façons.
Des peurs physiques : faisant l’objet d’interminables vérifications dans le miroir.
Des pensées agressives : notamment des pensées de violence envers ses proches ou soi-même. Le patient instaure des rituels pour s’en protéger.
La peur de la contamination : occasionnant des rituels de lavage des mains à maintes reprises, le nettoyage du logement ou du bureau en permanence et l’évitement du contact avec les autres.
Le besoin de symétrie et d’exactitude : traduit par de longues séances de rangement.
Les représentations sexuelles envers l’entourage.
Les obsessions peuvent être impulsives, idéatives ou phobiques.
Le traitement de la névrose obsessionnelle est assez délicat. Il repose dans un premier temps sur la psychothérapie cognitivo-comportementale. Cette technique vise à atténuer, voire à supprimer les obsessions et les rituels. Dans le cas d’un enfant, une thérapie familiale s’impose. Des médicaments comme les antidépresseurs et les anxiolytiques peuvent être prescrits afin d’apaiser l’anxiété.
Chez les personnes sujettes à des TOC sévères ou réfractaires aux traitements, d’autres options thérapeutiques sont proposées, notamment l’électrostimulation, la stimulation magnétique transcranienne ou la stimulation cérébrale profonde.
Fiche Névrose obsessionnelle
794 psychiatres et psychologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.
