Le saviez-vous ?
En France, ce sont 420 000 patients qui ont été hospitalisés en psychiatrie en 2017.1
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La dépendance affective constitue un trait de personnalité très courant. Elle affecte les deux sexes, mais avec une forte prévalence chez les femmes.
La dépendance affective est souvent causée par une carence affective. La personne dépendante accorde plus d’importance à son émotion à court terme en ignorant les éléments rationnels. Ce trouble dissimule en outre un manque d’estime de soi ou de confiance en soi. L’hypersensibilité émotionnelle est également pointée du doigt.
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Ce trait de personnalité se manifeste à travers divers signes particuliers, notamment :
la recherche d’approbation en permanence ;
la difficulté à se séparer ;
la tendance à solliciter en permanence l’avis de l’autre ;
la suspicion ;
la relation de type fusionnel ;
la difficulté à prendre une décision seule ;
une faible affirmation de soi ;
le chantage affectif ;
les exigences de proximité ;
la tolérance de comportements intolérables de la part de la personne dont le sujet dépend ;
une tendance à négliger les autres relations ;
la demande permanente à l’autre d’une réassurance affective.
D’autre part, les signes psychiques de la dépendance affective sont nombreux : incapacité à faire des choix, quête affective, impulsivité, crainte du célibat, de la solitude, faible estime de soi et préoccupation exagérée pour la relation. Une tendance à prioriser les émotions à court terme au détriment des conséquences à long terme et une incapacité à se rassurer par soi-même sont également rapportées.
La dépendance affective peut cacher certains troubles comme la dépression, les troubles de la personnalité ainsi que les troubles anxieux (phobie, trouble panique, anxiété sociale ou trouble anxiété généralisée). Ce trait de personnalité conduit souvent à certaines complications telles que l‘addiction à l’alcool ou l’isolement.
Le traitement de première intention consiste en des thérapies cognitivo-comportementales ou une thérapie interpersonnelle. Une fois le diagnostic posé, une psychothérapie est réalisée. L’objectif est de trouver un équilibre entre les aspects émotionnels et les aspects rationnels de la relation. La mission du psychothérapeute consiste à améliorer la perception de la personne dépendante à son égard. Il doit aider les patients à reprendre confiance en eux, en brisant leur manque de confiance et d’estime de soi. Ils sont par ailleurs confiés à un coach personnel, dont le rôle consiste à les aider à se reprendre en main, à retrouver des repères et des activités épanouissantes. Les thérapies comportementales permettent quant à elles de favoriser des pensées et réactions en adéquation avec la réalité en substitution aux pensées négatives et aux comportements inadaptés.
Fiche La dépendance affective
794 psychiatres et psychologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.
