Le saviez-vous ?
En France, ce sont 420 000 patients qui ont été hospitalisés en psychiatrie en 2017.1
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Le trouble bipolaire, anciennement appelé psychose maniaco-dépressive, est une atteinte psychique provoquant des perturbations de l’humeur. Caractérisé par des variations marquées du tempérament, il se manifeste sous différentes formes. Ainsi, 3 formes de troubles bipolaires sont à distinguer : le type I, le type II et le type III. Les trois types reconnus de troubles bipolaires se distinguent les uns des autres par les spécificités de la crise et l’évolution de la pathologie dans le temps. Dans la plupart des cas (pas moins des 90 %), les troubles bipolaires sont itératifs.
Un diagnostic de trouble bipolaire de type II est posé lorsqu’au moins une phase d’hypomanie est déterminée avec au moins une phase de dépression majeure. Il est fort possible que l’un ou l’autre de ces deux épisodes ait été rencontré dans le passé ou au moment d’établir le diagnostic. Contrairement au cas du trouble bipolaire de type I, le type II est caractérisé par l’absence totale de phase de manie dans les antécédents médicaux du patient et dans son anamnèse.
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Malgré la fréquence des troubles bipolaires, ces pathologies sont souvent mal diagnostiquées et reconnues tardivement. Il est généralement question d’un retard de quelques années, compris en moyenne entre 8 et 10 ans, de telle sorte que la maladie a déjà évolué dans le temps. L’évolution chronique de la pathologie et le développement de certains troubles associés entraînent souvent des taux élevés d’incapacité de travail et d’invalidité ainsi qu’un taux de mortalité élevé. Il peut s’agir de troubles somatiques et psychiatriques. L’espérance de vie d’un bipolaire se trouve réduite de 10 ans à cause des troubles somatiques associés. Ainsi, les troubles bipolaires sont classés parmi les quatre premières maladies neuropsychiatriques les plus handicapantes selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé). En plus, ils sont également associés à un taux de suicide considérable évalué entre 11 et 19 %. Une grande partie de ces décès est due au retard de diagnostic. De ce fait, il est essentiel de perfectionner la reconnaissance des troubles bipolaires afin de minimiser ce taux de suicide. Le trouble bipolaire de type I est beaucoup plus facile à identifier par rapport au type II grâce aux épisodes maniaques qui le composent et qui entraînent souvent une hospitalisation. En revanche, le trouble bipolaire de type II est diagnostiqué tel un trouble dépressif récurrent dans 40% des cas alors qu’il s’agit de deux atteintes bien distinctes. De ce fait, la prise d’antidépresseurs à long terme sans thymorégulateur empire souvent l’évolution de la pathologie. Il est ainsi essentiel de savoir différencier les troubles bipolaires de type II et les troubles dépressifs récurrents.
Fiche Troubles bipolaires de type II
794 psychiatres et psychologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.