Le saviez-vous ?
En France, ce sont 420 000 patients qui ont été hospitalisés en psychiatrie en 2017.1
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La paraphrénie constitue un trouble mental rare, se traduisant par un délire chronique sans dissociation mentale, dont le mécanisme prédominant est l’imagination. Les fonctions cognitives sont généralement intactes. Contrairement à la schizophrénie, cette maladie présente une occurrence moins importante, une progression plus lente ainsi qu’une moindre inadaptation prémorbide. Ce trouble concerne notamment les personnes âgées et survient généralement entre 30 et 45 ans.
Cette maladie présente cinq types, à savoir :
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La paraphrénie est souvent secondaire à une affection neurologique telle qu’une tumeur, un élargissement des ventricules cérébraux, un accident vasculaire cérébral, un dysfonctionnement au niveau sous-cortical ou un trouble neurodégénératif.
Les principaux signes de la maladie comprennent les délires paranoïdes ou les hallucinations. Ces délires présentent souvent un thème de persécution et dans certains cas de nature érotique, mégalomaniaque ou hypocondriaque. Les hallucinations associées à la paraphrénie sont pour la plupart auditives. Toutefois, les hallucinations tactiles, olfactives ou visuelles ne sont pas écartées. Les sujets présentent une imagination morbide se manifestant à travers des délires paraphréniques. À la différence des schizophrènes, les paraphrènes conservent des réponses affectives normales ainsi qu’une personnalité intacte.
Le diagnostic de la paraphrénie n’est pas encore pris en compte dans le DSM-IV ou la CIM-10. Toutefois, certains spécialistes considèrent cette affection comme étant un « diagnostic viable, différent de la schizophrénie, associé à des facteurs organiques ». Pour les psychothérapeutes, les paraphrènes sont atteints d’une psychose atypique, caractérisée notamment par des délires de persécution.
Selon certaines recherches, les antipsychotiques se révèlent efficaces chez les patients paraphrènes. Herbert démontre l’efficacité de la trifluopérazine associée à l’orphénadrine. Malgré le rôle de la thérapie comportementale dans la diminution de la panique liée aux délires des patients, la psychothérapie se révèle moins utile.
Les individus paraphrènes présentent une espérance de vie similaire à celle des personnes en bonne santé. Les symptômes psychotiques ne guérissent que rarement, évoquant généralement vers une dégradation lente du système cognitif, voire une démence chez certains sujets.
Fiche Paraphrénie
794 psychiatres et psychologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.
