Le saviez-vous ?
En France, ce sont 420 000 patients qui ont été hospitalisés en psychiatrie en 2017.1
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L’hyperactivité ou TDAH se traduit par une impulsivité motrice et verbale associée à une perturbation de l’attention. Elle survient de manière irrégulière, ce qui explique la complexité du diagnostic. Ce trouble est caractérisé par un désordre neurologique accentué par des facteurs psychosociaux. Il regroupe généralement les trois dimensions : hyperactivité, déficit de l’attention, impulsivité.
L’hyperactivité est multifactorielle. Les principales causes retenues incluent notamment l’environnement, l’hérédité et les lésions cérébrales. Dans tous les cas, les personnes hyperactives présentent un trouble neurologique comme un trouble de la concentration d’un neurotransmetteur ou une anatomie particulière du cerveau.
La génétique constitue un facteur essentiel dans la survenue ou non du TDAH chez un individu.
Le contact du fœtus avec certaines substances nocives à son développement comme le tabac, l’alcool ou les pesticides semble favoriser l’apparition de l’hyperactivité.
Les risques de lésions au cerveau à la naissance, notamment le manque d’oxygène peuvent conduire à l’apparition du trouble.
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Les manifestations diffèrent d’un individu à l’autre et avec des intensités variables :
Les signes physiques
Un sujet hyperactif vit une sorte de tension, un bouillonnement interne, se traduisant par l’impossibilité de rester en place pendant une durée prolongée, l’agitation de certains membres ou une envie impérieuse et permanente de bouger. Certains individus présentent même des fourmillements.
Un cerveau en constante ébullition
Les hyperactifs possèdent un mental très actif. Une logorrhée est souvent observée, notamment une profusion d’idées qui s’accumulent dans leur tête.
Une saute d’humeur
Ces personnes sont généralement sujettes à des changements d’humeur et de niveaux d’énergie. L’impulsivité et l’hypersensibilité font partie de leur quotidien.
La procrastination
Les sujets hyperactifs ont un rapport anormal au temps. Les victimes ont du mal à terminer une tâche.
Une forte tendance à l’ennui
Ne supportant pas l’inactivité, ces personnes cherchent constamment à combler le vide.
Un risque élevé au burn-out
Leur rythme mental effréné expose les hyperactifs à un important risque de burn-out.
En l’absence d’un diagnostic précoce, notamment au cours de l’enfance, l’hyperactivité est plus difficile à dépister à l’âge adulte. La succession de phases hyperactives et de phases plus calmes, peut conduire à une dépression ou à un trouble bipolaire.
La prise en charge consiste en une prescription de méthylphénidate. Ce médicament permet de réguler l’activité de la dopamine dans le cerveau, atténuant ainsi l’hyperactivité du sujet tout en boostant sa concentration. Les thérapies comportementales et cognitives se révèlent également bénéfiques pour les patients.
Fiche Hyperactivité
794 psychiatres et psychologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.
