Le saviez-vous ?
En France, ce sont 420 000 patients qui ont été hospitalisés en psychiatrie en 2017.1
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La dépression constitue la maladie psychiatrique la plus courante et concerne tous les âges. Elle peut s’étaler sur quelques semaines, plusieurs mois, voire plusieurs années. Il s’agit de la quatrième maladie la plus courante dans le monde. De prise en charge difficile, elle présente un fort risque de rechutes.
La dépression récurrente ou trouble dépressif récidivant représente un trouble traduit par la survenue répétée d’épisodes dépressifs. Les crises incluent souvent de brefs épisodes d’élévation de l’humeur grâce au traitement antidépresseur.
Le risque de survenue d’un épisode maniaque est toujours présent chez un sujet présentant un trouble dépressif récidivant.
On parle de trouble dépressif récurrent ou récidivant lorsque les symptômes réapparaissent après la rémission d’un épisode dépressif isolé, alors que la rechute apparaît pendant la période de rémission.
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Le premier épisode dépressif est généralement secondaire à une cause bien déterminée telle qu’un deuil ou un stress intense.
La dépression chronique quant à elle survient indépendamment de ces facteurs déclenchants. En effet, les épisodes dépressifs initiaux ont tendance à fragiliser les sujets, sensibilité qui favorise la chronicité.
Les états dépressifs seraient liés à certains dérèglements hormonaux. Les troubles du sommeil ou l’exposition insuffisante à la lumière du jour sont également incriminés.
Les systèmes neuroendocriniens responsables de la régulation du sommeil et ceux en charge de l’humeur sont étroitement liés. Par conséquent, l’insomnie chronique favorise la survenue d’épisodes dépressifs et le symptôme insomnie annonce souvent le début d’une dépression.
D’autre part, une exposition insuffisante à la lumière du soleil engendre à la fois troubles du sommeil et dépression.
Les dépressions en rémission partielle se caractérisent par la prédominance de plusieurs signes dits « résiduels » mais qui handicapent la vie du sujet.
Sans traitement efficace, le premier épisode dépressif peut constituer un facteur de rechute. Ainsi, la prévention des récidives requiert une prise en charge adéquate. Le traitement fait intervenir un antidépresseur médicamenteux de 6 à 8 semaines durant lequel le sujet est soumis à un suivi psychologique. Les doses d’antidépresseurs peuvent être ajustées selon sa rémission.
Par ailleurs, un suivi de traitement d’entretien doit être réalisé pendant au moins 6 mois. Ces gestes thérapeutiques sont complétés par la psychothérapie et les techniques cognitivo-comportementales.
Fiche Dépression récurrente
794 psychiatres et psychologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.
