Le saviez-vous ?
En France, ce sont 420 000 patients qui ont été hospitalisés en psychiatrie en 2017.1
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La dépression est une affection psychosomatique occasionnée par une perturbation de l’humeur. Pour sa part, la mélancolie est le niveau le plus élevé de la dépression.
La dépression mélancolique peut se définir comme la crise dépressive du trouble bipolaire ou de la psychose maniaco-dépressive. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une dépression à caractéristiques mélancoliques.
La dépression mélancolique figure parmi les sous-types de dépression clinique selon la classification internationale des maladies (la CIM-10).
La dépression mélancolique est un état dépressif qui manifeste tous les symptômes de la dépression, mais d’une façon plus intense. Elle se distingue par des aspects spécifiques :
une survenue sans origine apparente ;
des problèmes graves d’insomnie ;
un désespoir intense ;
une forte autodépréciation : perte totale de l’estime de soi occasionnant une anxiété et une culpabilité pour des maux généralement imaginaires ;
un important ralentissement général (psychomoteur, impuissance, etc.) dû à une fatigue intense ou une démotivation ;
une crise de plusieurs heures ou jours ;
une forte intensité ;
un très haut risque suicidaire.
Ainsi, les personnes qui en souffrent ne sortent plus de chez elles et se sentent découragées à cause de la disparition de leur élan vital. De manière progressive, elles ne s’investissent plus ni dans leur vie professionnelle ni dans leur vie sociale.
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La dépression mélancolique présente quelques variétés cliniques reconnues :
la mélancolie simple caractérisée par une prédominance de l’apathie ;
la mélancolie anxieuse caractérisée par une anxiété très marquée (il s’agit d’une urgence médicale à cause du haut niveau de risque suicidaire) ;
la mélancolie stuporeuse : le malade est toujours dans un état de stupéfaction, restant immobile, ne parlant pas, ne mangeant pas, ne réalisant aucun mouvement ;
la mélancolie délirante (souvent des délires de persécution, mais aussi de culpabilité ou des idées de ruine) ;
la variété agitée ;
la mélancolie souriante (malgré son sourire, le patient présente des risques suicidaires).
La dépression mélancolique doit être prise en charge le plus tôt possible à cause du risque suicidaire très élevé. Les idées suicidaires chez les malades sont très intenses même si elles ne sont pas toujours dévoilées. En général, une hospitalisation permettant d’écarter les risques de passage à l’acte de suicide.
Le traitement avec des antidépresseurs reste indispensable, parfois en intraveineuse. Certains cas requièrent une électro convulsivothérapie (ou les électrochocs), notamment ceux qui résistent aux thérapies médicamenteuses.
La dépression mélancolique peut disparaître en quelques semaines après un traitement approprié. En raison de l’important risque de récidive, le malade doit être sérieusement surveillé lorsque la pathologie est d’origine maniaco-dépressive.
Fiche Dépression mélancolique
794 psychiatres et psychologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.
