Le saviez-vous ?
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L’anorexie mentale correspond à un trouble alimentaire marqué par un refus de se nourrir et le besoin impératif de perdre du poids. Elle se caractérise par une restriction volontaire, souvent inconsciente, de l’alimentation avec une sélection méthodique des aliments. Cette pathologie représente l’un des TCA les plus courants avec l’hyperphagie et la boulimie. Elle touche 1 % à 2 % de la population, notamment les filles de 14 à 20 ans.
Ce trouble alimentaire découle de plusieurs facteurs génétiques et psychologiques. La survenue d’événements personnels, notamment les troubles familiaux et sociaux sont également considérés.
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Les symptômes de l’anorexie mentale sont difficilement déchiffrables. Les signes caractéristiques incluent notamment : une absence de menstruations, le refus de maintenir un poids normal, l’altération de la perception de soi et la peur de prendre du poids.
Deux formes d’anorexie mentale sont observées :
l’anorexie restrictive : caractérisée par un régime alimentaire strict, associée à une hyperactivité et des exercices physiques intensifs ;
l’anorexie boulimie : marquée par une crise boulimique, suivie de vomissements volontaires et de prise de purgatifs.
L’anorexie mentale dissimule généralement des troubles psychopathologiques comme la phobie sociale, les troubles obsessionnels compulsifs ou la dépression.
Outre la perte de poids, l’anorexie mentale entraîne d’importants problèmes physiques, notamment des carences en vitamines, acides gras ou protéines. Ce manque entraîne des troubles métaboliques du cholestérol, une atteinte cardiovasculaire, des perturbations neurologiques, la perte des cheveux, des problèmes rénaux ou des vertiges. Les conséquences psychologiques se traduisent par une perte de la joie de vivre, la dépression, une baisse de la libido, des difficultés de concentration ou un tempérament colérique.
Le diagnostic de l’anorexie mentale consiste à vérifier la présence des critères cliniques suivants :
la peur d’une prise de poids excessive, voire de l’obésité ;
la restriction alimentaire conduisant à un poids très faible ;
la dégradation de l’image corporelle ;
Le diagnostic différentiel inclut la schizophrénie ou un syndrôme dépressif, susceptible d’entraîner une perte de poids, notamment une anorexie. Dans de rares cas, une perte de poids importante peux être due à un important trouble physique non diagnostiqué comme les syndromes de malabsorption, une insuffisance surrénalienne, un début de diabète de type 1 et des cancers.
La prise en charge inclut une psychothérapie, la mise en place d’un régime nutritionnel ainsi qu’un suivi psychologique et somatique. Les troubles comportementaux sont traités à travers des médicaments comme les antidépresseurs et les anxiolytiques.
Fiche Anorexie mentale
794 psychiatres et psychologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.
