Le saviez-vous ?
En France au 1er janvier 2016, on dénombrait en moyenne 3 neurologues pour 100 000 habitants.1
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Le pseudoparkinsonisme est un syndrome neurologique présentant tous les signes de la maladie de Parkinson (mouvements anormaux, tremblements et rigidité) mais dont les causes sont différentes. En effet, la maladie de Parkinson découle d’une dégénérescence progressive des neurones tandis que le pseudoparkinsonisme est une affection plus complexe. Les facteurs considérés comme étant les causes de la maladie sont nombreux et son diagnostic peut s’avérer très difficile. Ce syndrome est caractérisé par :
des tremblements lents au repos et réguliers dès que l’attention du patient est détournée,
une hypertonie (rigidité) dite « plastique » et cédant par à-coup,
une posture instable,
des mouvements rares et lents ou hypokinésie (impliquant une akinésie, une bradykinésie et une oligokinésie).
Les dégénérescences associées à la maladie de Parkinson figurent parmi les conditions les plus évoquées comme étant à l’origine du pseudoparkinsonisme. Néanmoins, il existe une grande diversité d’étiologies possibles, incluant certaines toxines ou des altérations du métabolisme. Dans l’article « Clinical differentiation of parkinsonian syndromes: prognostic and therapeutic relevance », les chercheurs Christine CW et Aminoff MJ ont même présenté une multitude de problèmes pouvant être à l’origine du pseudoparkinsonisme. Certaines maladies d’origine génétique sont aussi évoquées comme causes possibles de cette affection, notamment : une dystonie parkinsonienne, la mutation de Parkin, une dystonie parkinsonienne liée au chromosome X, un parkinsonisme autosomal récessif juvénile.
Au cours du diagnostic différentiel, de nombreuses affections sont prises en considération pour expliquer les symptômes du pseudoparkinsonisme, dont :
le SIDA (une infection au VIH peut en effet entrainer des troubles similaires à la maladie de Parkinson),
une dégénérescence corticobasale,
la maladie de Creutzfeldt–Jakob,
la « démence du boxeur » ou démence pugilistique (encéphalite traumatique des pugilistes), provoquée par des commotions du cerveau à répétition,
un pseudoparkinsonisme lié à la prise chronique de drogues comme les antipsychotiques, la métoclopramide (neuroleptique antiémétique) ou la MPTP,
une encéphalite léthargique,
un tremblement essentiel ou « tremblement familial »,
des maladies neurodégénératives sporadiques comme les atrophies multisystématisées (AMS),
le syndrome d’Hallervorden-Spatz ou neurodégénérescence associée à la pantothénate kinase,
la maladie de Steele-Richardson-Olszewski ou paralysie supranucléaire progressive (PSP),
un syndrome parkinsonien associé à une maladie cérébrovasculaire sous-jacente,
une intoxication au monoxyde de carbone, au manganèse, au mercure, à l’hexane, à la roténone, au toluène ou à certaines anonacées toxiques,
la maladie de Wilson, caractérisée par une accumulation anormale de cuivre dans l’organisme et entrainant des symptômes parkinsoniens,
un syndrome paranéoplasique (ensemble de symptômes neurologiques provoqués par les anticorps associés au cancer).
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Le traitement d’un pseudoparkinsonisme varie de ce fait selon les causes sous-jacentes des différents troubles neurologiques présents chez le patient. Dans la majorité des cas, ces affections répondent peu aux traitements, sauf si la maladie à l’origine des symptômes est curable et clairement identifiée. Les pseudoparkinsonismes liés à la prise de drogue peuvent notamment être traités après une cure de désintoxication.
1. « Atlas de la démographie médicale en France – Situation au 1er janvier 2016 », Conseil national de l’Ordre des Médecins, Dr Patrick BOUET, Président Sous la direction du Dr Jean-François RAULT, Président de la Section Santé Publique et Démographie Médicale. Réalisé par Gwénaëlle LE BRETON-LEROUVILLOIS, Géographe de la santé (atlas accessible en ligne).
Fiche Pseudoparkinsonisme
1736 neurologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.