Le saviez-vous ?
En France au 1er janvier 2016, on dénombrait en moyenne 3 neurologues pour 100 000 habitants.1
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La dyskinésie tardive est un effet secondaire fréquent et invalidant induit par des médicaments neuroleptiques ou, chez les enfants, par des médicaments contre les troubles gastro-intestinaux. Elle se manifeste par des mouvements involontaires répétitifs, saccadés ou non. Les symptômes peuvent durer toute une journée, mais disparaissent souvent lors du sommeil ou d’un mouvement en particulier. Ces contractions impliquent généralement les muscles de la bouche, incluant les joues et la langue, au cours desquelles le sujet atteint semble constamment mâcher et avaler. La dyskinésie tardive peut aussi affecter les muscles du tronc, des bras ou des jambes.
Lors d’une crise de dyskinésie tardive, les signes suivants peuvent apparaitre :
Mouvements du doigt
Chewing répétitif
Déplacement de la mâchoire
Affectation du visage
Si ces symptômes sont embarrassants au quotidien, la qualité de vie des personnes atteintes peut être affectée. Considérées comme bizarres, ces dernières recherchent souvent le contact social.
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Ces mouvements atypiques sont provoqués par des médicaments antipsychotiques tels que :
Chlorpromazine
Trifluoperazine
Halopéridol
Fluphénazine
Des médicaments similaires aux antipsychotiques sont également pointés du doigt :
Métoclopramide
Prochlorperazine
Flunarizine (Sibelium)
Les crises apparaissent notamment après une prise prolongée de ces médicaments neuroleptiques. 20 à 40% des sujets traités en sont affectés. 10% contractent une forme sévère tandis que 50% manifestent seulement des troubles légers.
Divers facteurs tendent à aggraver les symptômes de la dyskinésie tardive :
Les stimulants
L’arrêt des neuroleptiques
Les médicaments anticholinergiques
Les émotions
Les symptômes de la dyskinésie tardive disparaissent progressivement après une relaxation et un mouvement volontaire des parties affectées.
La dyskinésie tardive est à différencier des pathologies comme :
La Chorée de Sydenham
Les dyskinésies spontanées
La maladie de Wilson
Le lupus érythémateux disséminé
La thyréotoxicose
L’empoisonnement par les métaux lourds
La dyskinésie due à d’autres médicaments comme la bromocriptine, la L-Dopa ou l’amantadine
En guise de traitement préventif, le médecin recommande une interruption totale de la prise des neuroleptiques, notamment aux personnes exposées au risque. Pour les sujets atteints, une diminution du traitement par les neuroleptiques est nécessaire. Néanmoins, les recherches actuelles mettent en avant l’existence d’un traitement neuroleptique nouvelle génération induisant moins d’effets indésirables.
Si la dyskinésie tardive peut, dans de rares cas, se résorber d’elle-même, son traitement est souvent difficile. En effet, les médicaments prescrits pour apaiser les tremblements momentanés sont inefficaces vis-à-vis des symptômes observés.
1. « Atlas de la démographie médicale en France – Situation au 1er janvier 2016 », Conseil national de l’Ordre des Médecins, Dr Patrick BOUET, Président Sous la direction du Dr Jean-François RAULT, Président de la Section Santé Publique et Démographie Médicale. Réalisé par Gwénaëlle LE BRETON-LEROUVILLOIS, Géographe de la santé (atlas accessible en ligne).
Fiche Dyskinésie tardive
1736 neurologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.