Le saviez-vous ?
En France au 1er janvier 2016, on dénombrait en moyenne 3 neurologues pour 100 000 habitants.1
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L’akathisie désigne des plaintes subjectives d’impatience se manifestant par l’un de ces mouvements :
Incapacité à rester assis ou debout pendant quelques minutes sans bouger
Mouvement d’impatience ou de balancement des jambes en position assise
Piétinement en position debout ou balancement d’un pied sur l’autre
Besoin de marcher pour soulager l’impatience
L’incapacité du patient à rester dans n’importe quelle position plus de quelques secondes constitue la forme la plus sévère d’akathisie. Les plaintes subjectives se traduisent par une sensation d’agitation intérieure, notamment dans les jambes. Elles s’apparentent à une compulsion à remuer les jambes, conduisant souvent à la dysphorie et à l’anxiété.
Ce besoin impérieux de bouger peut être le symptôme de maladies psychiatriques sous-jacentes. Il peut être associé à de l’irritabilité, à de l’agressivité, voire à des tentatives de suicide donnant lieu à un traitement neuroleptique, majorant ainsi les symptômes de l’akathisie. Pour écarter d’autres pathologies similaires, les critères recherchés dans le cadre de l’akathisie sont les suivants :
Apparition de plaintes subjectives d’impatience suite à un traitement neuroleptique.
Présentation de l’un des mouvements cités antérieurement.
Apparition des symptômes 4 semaines après le début ou l’augmentation des doses des neuroleptiques.
Les plaintes subjectives ne proviennent pas de troubles mentaux tels que l’agitation d’un épisode dépressif majeur ou d’un épisode maniaque, la schizophrénie, le sevrage à une substance ou l’hyperactivité liée à un déficit de l’attention.
Les plaintes subjectives ne sont pas secondaires à une affection neurologique, à une substance non neuroleptique ou à une autre affection médicale généralisée.
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L’akathisie est également à différencier du syndrome des jambes sans repos à travers des critères comme :
Absence d’exposition aux neuroleptiques
Sensibilité à d’autres traitements
Antécédents familiaux
Aggravation vespérale et nocturne
Myoclonie, c’est-à-dire mouvements involontaires et brusques des jambes
Présence de symptômes sensoriels associés
Symptômes fréquemment limités aux membres inférieurs
S’il n’existe pas encore de traitement en faveur de l’akathisie, l’arrêt définitif des neuroleptiques semble réduire l’apparition des crises. Ces médicaments peuvent être remplacés par d’autres selon le diagnostic du médecin. En cas d’impossibilité d’interrompre le traitement, le spécialiste peut envisager le recours à certaines molécules à effet correcteur à savoir les bêta-bloquants tels que le propranolol ou encore les benzodiazépines comme le lorazepam et les anticholinergiques.
Que ce soient les nouveaux ou les anciens, tous les neuroleptiques semblent provoquer des crises d’akathisie. Cependant, les symptômes peuvent varier d’un patient à un autre.
1. « Atlas de la démographie médicale en France – Situation au 1er janvier 2016 », Conseil national de l’Ordre des Médecins, Dr Patrick BOUET, Président Sous la direction du Dr Jean-François RAULT, Président de la Section Santé Publique et Démographie Médicale. Réalisé par Gwénaëlle LE BRETON-LEROUVILLOIS, Géographe de la santé (atlas accessible en ligne).
Fiche Akathisie
1736 neurologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.