Le saviez-vous ?
Boutons, rougeurs, cloques, démangeaisons ? Les maladies de peau sont diverses et un même symptôme peut avoir plusieurs origines différentes.
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En France, plus de 10 millions de personnes sont touchées par l’herpès. Il s’agit d’une maladie virale qui se manifeste par des éruptions douloureuses en forme de vésicules en bouquets. Les vésicules peuvent apparaître autour de la bouche, des yeux et dans les parties génitales. Maladie particulièrement contagieuse, elle doit faire l’objet d’une surveillance stricte pendant la grossesse.
Une primo-infection signifie que la mère a contracté pour la première fois le virus pendant la grossesse. Bien qu’assez rare, ce cas de figure est caractérisé par un risque élevé de contamination du fœtus par le virus. En effet, le virus circule dans tout le corps et peut parfois traverser la barrière placentaire. Mais dans la grande majorité des cas, le virus est transmis par contact direct lors du passage de la filière génitale infectée. Il est donc important de consulter un médecin dès l’apparition des symptômes : fièvre, maux de tête ainsi qu’éruptions douloureuses notamment dans la zone génitale.
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Il s’agit du cas le plus fréquent : la mère a contracté le virus avant de tomber enceinte. Il arrive alors que le virus se réactive et occasionne de nouvelles poussées. Il s’agit d’une récurrence. Dans ce cas, le virus ne se propage plus dans tout le corps, mais se cantonne dans les zones concernées. Ainsi, le bébé ne peut être contaminé qu’en contact direct avec la lésion. Il risque notamment de contracter le virus lors de l’accouchement par voie basse. Ce risque peut être limité en suivant un traitement adéquat.
Néanmoins 2/3 des cas d’infections néonatales surviennent en dehors de tout contexte d’herpès maternel. Cela serait dû à une sécrétion non symptomatique du virus.
Il est tout à fait compréhensible que les futures mères craignent de transmettre le virus à leurs bébés.
Si la future mère a contracté le virus avant la grossesse et qu’elle fait une poussée récurrente dans les 7 jours précédant l’accouchement, elle accouchera par césarienne si la rupture des membranes est de moins de 6 h. Cette précaution permet d’éviter que le nouveau-né n’entre en contact avec les lésions. Si la rupture des membranes est de plus de 6h, un accouchement par voie basse sera réalisé et un traitement antiviral sera discuté pour le bébé.
En cas de primo-infection, si la cicatrisation de la filière génitale est obtenue avant 36 semaines d’aménorrhée (SA) un accouchement par voie basse pourra être pratiquée. Si la cicatrisation n’est pas obtenue après 36 SA, l’indication d’une césarienne se discute au cas par cas.
Après la naissance, des mesures d’hygiène très strictes doivent être suivies pour éviter que le nouveau-né ne contracte le virus. En effet, l’herpès est particulièrement dangereux chez le nourrisson à cause de son système immunitaire encore faible. La mère porteuse du virus doit éviter de l’embrasser, notamment en cas de bouton de fièvre. Elle doit également se laver soigneusement les mains avant de prendre son enfant.
Fiche Herpès et grossesse
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