Le saviez-vous ?
La rupture de l’anévrisme de l’aorte fait entre 6000 et 8000 morts par an, soit plus que les accidents de la route.1
Pour mettre toutes les chances de votre côté, l’équipe médicale de Concilio vous accompagne personnellement dans toutes vos problématiques de cardiologie.
L’anévrisme de l’aorte abdominale constitue une maladie de la paroi artérielle, induisant une dilatation localisée de la portion abdominale de l’aorte. À noter que cette dernière est responsable de la vascularisation sanguine de tous les organes, y compris dans le cerveau.
Dans sa forme initiale, l’aorte abdominale mesure 20-25 millimètres chez l’homme. En cas d’anévrisme, elle peut aller jusqu’à 30 mm, voire au-delà, à partir de 50 mm on considère que le risque de rupture est très important ce qui implique alors la nécessité d’une intervention chirurgicale.
Cette affection touche particulièrement les hommes, notamment à partir de la soixantaine.
Un anévrisme reste asymptomatique jusqu’à la survenue d’une rupture. Les signes les plus souvent rapportés sont notamment des douleurs abdominales, une sensation de ballonnement, des douleurs lombaires et une difficulté à uriner et à marcher suite à une douleur dans les jambes, surtout à l’effort. Toutefois, une douleur insidieuse, abdominale, suivie de la perception d’une masse battante dans l’abdomen est souvent alarmante et fait l’objet d’une urgence.
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Les personnes les plus exposées à l’anévrisme de l’aorte abdominale incluent les hommes fumeurs, les obèses ainsi que les diabétiques. Les sujets âgés de 50 ans, hypertendus et présentant un excès de cholestérol ne sont pas épargnés. La présence ou l’accumulation de facteurs de risque cardiovasculaires augmente le risque de développer cette maladie.
Si l’échographie et le scanner abdominal permettent de déceler facilement la présence d’anévrisme de l’aorte abdominale, ils sont exclusivement recommandés aux sujets à risque ou présentant des signes suspects.
La prise en charge de l’anévrisme de l’aorte abdominale est soit endovasculaire, soit chirurgicale. Cette dernière consiste en la mise en place d’une prothèse tubulaire synthétique aortique. Néanmoins, cette opération a recours à une laparotomie, effectuée soit au cours d’une chirurgie programmé, soit en urgence en cas de rupture anévrismale.
Quant au traitement endovasculaire, prise en charge moins invasive, il ne fait pas l’objet d’une laparotomie. Il s’agit juste d’extraire l’anévrisme de la circulation sanguine par l’implantation par voie endovasculaire d’une prothèse dans l’AAA.
L’évolution naturelle d’un anévrisme se traduit par l’augmentation inéluctable de son calibre, conduisant généralement vers une rupture, accident faisant l’objet d’une urgence. Cette complication dramatique entraîne une hémorragie interne. Pour y remédier, deux techniques sont possibles. On distingue l’ouverture abdominale avec réparation chirurgicale de l’anévrisme ou la réalisation d’une imagerie vasculaire en urgence ainsi que la mise en place d’une endoprothèse, dans la mesure du possible.
D’autre part, les médecines naturelles se révèlent bénéfiques dans la prévention de l’apparition de l’anévrisme de l’aorte abdominale. Il s’agit notamment de phytothérapie ayant comme objectif l’arrêt définitif du tabac. De manière générale il s’agit d’agir sur les facteurs de risque cardiovasculaires.
Fiche Anévrisme de l'aorte abdominale
1512 cardiologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio