Le saviez-vous ?
En France, 70% de la population souffre ou a souffert d’un mal de dos. La plupart en ignore souvent les causes et les risques, ce qui les empêche de trouver des moyens de prévenir ou de guérir leurs maux.
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Souvent liée à une fracture, un rhumatisme ou une infection, la rhizarthrose touche 6 femmes sur 10 à partir de la cinquantaine. Elle fait partie des pathologies arthrosiques. Elle se manifeste ordinairement des deux côtés à des stades différents. Elle commence par une douleur qui survient quand en effectuant certains gestes de la vie quotidienne comme écrire, manipuler des petites choses ou pivoter une clé. Mal traitée, la rhizarthrose cause des séquelles irréversibles telles la détérioration de l’articulation qui se manifeste par une dégradation significative de la fonction de préhension de la main due à l’atteinte du pouce. Cette dernière se traduit en une déformation du pouce en « marche d’escalier » au niveau de l’articulation et/ou à une réduction de volume des muscles de la paume de la main.
Le diagnostic est clinique. En revanche, une radiographie est essentielle pour choisir le traitement chirurgical adéquat.
Pour le médecin, l’examen de la rhizarthrose consiste à prospecter les pathologies associées, apprécier les mobilités au niveau de l’ensemble de la chaine articulaire du pouce et enfin évaluer la puissance de serrage du pouce à l’examen dit du Key-pinch.
Radiographiquement, la rhizarthrose se traduit par la réduction de l’interligne articulaire, l’apparition des ostéophytes marginaux, de géodes, d’ostéocondensation sous-chondrale et enfin d’une usure osseuse. À ces signaux peut s’ajouter une subluxation de la base du premier métacarpien en externe.
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Dans le cas d’une rhizarthrose, les traitements non médicamenteux s’avèrent généralement inefficaces et se limitent aux orthèses de repos ainsi qu’au maintien de la mobilité articulaire par des exercices. En outre, en cas de résistance de la maladie au traitement médical, le professionnel médical a le choix entre différents types d’interventions chirurgicales.
On peut distinguer deux types de traitements médicamenteux selon qu’ils s’administrent par voie orale ou par voie locale. Ainsi, administrés sous forme de comprimés, les antalgiques tels que le paracétamol, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente (AASAL) sont généralement prescrits pour adoucir la douleur mais leur efficacité est discutée. On peut, par ailleurs, administrer par voie locale des topiques anti-inflammatoires. En outre, dans les cas de poussées inflammatoires avec douleur nocturne, le patient peut recevoir une injection intra-articulaire de corticoïdes.
Enfin, une intervention chirurgicale reste possible. Pour choisir le type d’intervention, le médecin doit prendre en considération l’âge, le bilan clinique ainsi que les souhaits du patient. Ainsi, dans les formes débutantes de rhizarthrose, la trapézectomie arthroscopique semble pertinente. Par contre, dans les formes les plus sévères de l’arthrose du pouce, le médecin et le patient ont le choix entre une chirurgie de la main d’arthroplastie par prothèse trapézo-métacarpienne (prothèse du pouce) ou une intervention chirurgicale de trapézectomie-ligamentoplastie-interposition-suspension.
Fiche Rhizarthrose
156 spécialistes en rhumatologie recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.