Le saviez-vous ?
En France, 70% de la population souffre ou a souffert d’un mal de dos. La plupart en ignore souvent les causes et les risques, ce qui les empêche de trouver des moyens de prévenir ou de guérir leurs maux.
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Autrefois confondu avec les stades de complication des luxations de la hanche ou des fractures du col du fémur, la coxa vara fait référence à une affection du cartilage de conjugaison du fémur. À la lumière des récentes études histologiques et radiographiques, il s’agit d’un glissement de l’épiphyse de la tête fémorale. Ce glissement apparait en bas et en arrière du col fémoral et survient généralement lors de l’adolescence, période pendant laquelle la croissance osseuse est très rapide.
La coxa vara peut être d’origine congénitale ou acquise. Elle apparait lorsque l’extrémité supérieure du fémur ne résiste pas aux contraintes mécaniques qui s’exercent sur cette partie, souvent, mais pas nécessairement, après un traumatisme. Il s’agit d’une affection du cartilage d’origines métabolique et endocrinienne.
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L’épiphysiolyse fémorale supérieure survient chez l’adolescent, deux fois sur trois chez le garçon. Elle est plus fréquente en cas de surcharge pondérale. Elle se traduit par une douleur de la hanche voire du genou avec une boiterie d’apparition plus ou moins brutale. La mobilité de la hanche est limitée. Si la maladie se complique, il s’ensuit un raidissement permanent. Lors de l’examen clinique par le médecin, les mouvements de la hanche ne sont pas normaux et restent souvent limités en rotation et en abduction.
Le cas d’une épiphysiolyse fémorale supérieure demande une confirmation par radiographie. Toutefois, même ce procédé ne révèle pas la maladie. Le médecin cherche également des signes évocateurs et des positionnements significatifs entre le bassin et la jambe.
Le traitement ne se réduit pas au port de béquilles ni à une position spéciale allongée. La coxa vara nécessite une intervention chirurgicale permettant de rétablir l’angle normal entre la diaphyse et le col du fémur. Pour les formes bénignes, le chirurgien préconise une soudure de la partie fragilisée en effectuant une ostéosynthèse. Pour les affections avancées se manifestant par une tête très déplacée, l’ostéotomie est recommandée. Dans le cas d’une forme aigüe, il est nécessaire d’effectuer une réduction suivie d’une ostéosynthèse. La durée de la consolidation osseuse est en moyenne de 45 jours.
Le diagnostic d’une coxa vara implique une hospitalisation immédiate afin de réduire le risque d’un glissement progressif majeur. Les complications de cette maladie sont potentiellement invalidantes : un glissement de plus de 40° peut entraîner une arthrose précoce (entre 30 et 50 ans) de l’articulation de la hanche.
Fiche Coxa vara
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