Le saviez-vous ?
3eme cause de morbidité dans le monde après les maladies cardiovasculaires et les cancers, les pathologies auto-immunes touchent environ 10% de la population mondiale.
Pour mettre toutes les chances de votre côté face à la maladie, l’équipe médicale de Concilio vous accompagne personnellement.
Également appelé « connectivite mixte », le syndrome de Sharp est une maladie auto-immune dont la cause exacte est inconnue. Selon les recherches effectuées par les médecins et les universités, il peut avoir une origine environnementale ou génétique. En effet, dans les maladies auto-immunes on retrouve une prédisposition familiale en atteignant plusieurs membres d’une famille au sens large.
La connectivité mixte regroupe les caractéristiques du lupus érythémateux systémique, de la polymyosite et de la sclérodermie systémique. C’est ainsi qu’elle est désignée comme une maladie de superposition ou de chevauchement.
Voici une liste non exhaustive de ses symptômes :
Les symptômes du syndrome de Sharp apparaissent successivement au fil des années. Il est ainsi difficile de le diagnostiquer. Toutefois, les médecins soupçonnent une maladie de chevauchement lorsque le patient présente les signes de la sclérodermie systémique, de la polymyosite et du lupus érythémateux aigu disséminé. La détection de la maladie s’effectue par des analyses de sang qui, révélant un taux élevé de l’anticorps contre la ribonucléoprotéine (anti RNP), confirmeront la présence du syndrome de Sharp.
Pourquoi être bien accompagné en cas de problème de santé ?
Concilio vous permet de bénéficier du meilleur du système de santé. Notre équipe médicale vous accompagne de manière personnalisée dans toutes vos problématiques de santé.
Pour votre santé et celle de vos proches, mettez toutes les chances de votre côté avec Concilio.
Il est similaire au traitement du lupus. Lorsque le syndrome de Sharp est diagnostiqué à temps, les corticoïdes s’avèrent efficaces. La dose dépend toutefois du stade plus ou moins avancé de la maladie. Dans les cas moins graves, un traitement par des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des corticoïdes à très faible dose ou l’hydroxychloroquine suffit.
Si la maladie n’est diagnostiquée que tardivement, le traitement est moins efficace. Des immunosuppresseurs comme le cyclophosphamide, le méthotrexate ou l’azathioprine peuvent ainsi être indispensables. Ils souvent accompagnés de médicaments contre les infections.
Quant aux effets secondaires, les patients traités par les corticoïdes présentent un risque de fracture lié à l’ostéoporose. Pour cette raison, ils reçoivent des bisphosphonates, un supplément de vitamine D et de calcium.
Fiche Syndrome de Sharp
156 spécialistes en rhumatologie recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.