Le saviez-vous ?
En France en 2018, il faut compter 80 jours en moyenne pour avoir un rendez-vous avec un ophtalmologue. (1)
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Diverses pathologies comme le kératocône ou la cataracte engendrent des dommages irréversibles sur l’œil. Dans ces cas critiques, il est nécessaire d’effectuer une greffe de la cornée. Cette opération est communément appelée kératoplastie. L’intervention consiste à remplacer une cornée endommagée par une autre, saine, venant d’un donneur décédé. Également connue sous le nom de kératoplastie transfixiante, la greffe de cornée a donné à de nombreux patients la possibilité de recouvrir une bonne vision après avoir souffert d’une opacité de la cornée. L’opération recense actuellement plus de 85 % de succès. Toutefois, ces chiffres dépendent des affections à l’origine de la greffe.
En cas d’aggravation, plusieurs pathologies peuvent nécessiter une kératoplastie, notamment :
une dystrophie bulleuse à la suite d’une chirurgie de la cataracte (dans 20 à 50 % des cas). Les douleurs liées à cette pathologie sont apaisées par la greffe. Outre la disparition des douleurs, la vision du patient affiche une nette amélioration
le kératocône (entre 10 et 30 % des interventions). Le patient doit être opéré s’il ne peut plus utiliser de lunette ou de lentilles. Le médecin opte également pour la chirurgie s’il constate une aggravation des anomalies affectant la cornée et un risque de perforation spontanée.
les kératites infectieuses comme la kératite d’origine herpétique (10 à 20 % des cas). Toutefois, cette maladie peut récidiver sur le greffon. De ce fait, le patient a besoin d’un traitement antiviral en plus de la cortisone.
la dystrophie de Fuchs (environ 10 % des opérations) ou les dystrophies héréditaires. Relativement rares, ces causes nécessitent en général des greffes bilatérales. La dystrophie de Fuchs requiert une greffe vers 50 ans tandis que les opacités familiales conduisent à greffer des patients très jeunes souffrant d’un problème de vue.
les tissus cicatriciels post-traumatiques.
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Les corticoïdes s’avèrent incontournables dans le traitement postopératoire. La posologie et les médicaments à administrer peuvent varier selon le cas. Le patient doit respecter scrupuleusement les prescriptions du médecin au risque de provoquer un rejet ou d’autres complications. Le traitement peut entrainer des effets secondaires comme un glaucome, une cataracte, voire un herpès ophtalmique. Néanmoins, les médecins effectuent un suivi rigoureux et permanent après toute opération. D’autre part, toute anomalie (par exemple : les douleurs, les céphalées ou la réduction de l’acuité visuelle) doit être signalée immédiatement à l’ophtalmologiste pour réajuster le traitement. L’apparition de kératite herpétique nécessite par ailleurs l’administration d’aciclovir ou un autre traitement antiviral pour empêcher la récidive.
Dans certains cas, le médecin peut également associer de la ciclosporine aux corticoïdes. Elle est en général commercialisée sous forme de collyre. La molécule peut aussi être administrée par voie orale. Ce médicament requiert toutefois un suivi minutieux des reins et de différents éléments comme la fonction hépatique ou la tension artérielle du patient. Il est par ailleurs très important de vérifier le risque d’interaction médicamenteuse tout au long du traitement postopératoire. En effet, il existe au moins une vingtaine de classes de molécules incompatibles avec la ciclosporine.
Fiche Kératoplastie
843 ophtalmologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.