Tumeurs neuroendocrines du pancréas et de l’intestin

Le saviez-vous ?

En 2018 le nombre de nouveaux cas de cancer diagnostiqués  en France métropolitaine a été estimé à 382 000  (204 600 hommes et 177 400 femmes).1

Pour mettre toutes les chances de votre côté face à la maladie, l’équipe médicale de Concilio vous accompagne personnellement.

La tumeur endocrine

La tumeur endocrine désigne le cancer qui se développe dans les cellules du système endocrinien. Rares, les tumeurs neuroendocrines touchent environ 1 à 5 personnes sur 100 000 par an. Elles surviennent généralement entre 40 et 60 ans. Ce type de cancer peut se développer dans n’importe quelle partie du corps, mais se localise le plus souvent dans le système gastro-intestinal, le pancréas, les poumons, la thyroïde, les bronches et le thymus.

Cancer neuroendocrine de l’intestin grêle

Le cancer neuroendocrine représente environ 35 % des cancers de l’intestin grêle. Les tumeurs neuroendocrines de l’intestin grêle évoluent lentement, sa progression peut prendre plusieurs années. Environ 5 % des cancers neuroendocrines de l’intestin grêle sont d’origine génétique.

Les signes d’un cancer neuroendocrine de l’intestin grêle sont : des douleurs abdominales, des saignements dans les selles, une masse dans l’abdomen, une occlusion… Ces manifestations sont peu caractéristiques et retardent le diagnostic.

Lorsque la tumeur neuroendocrine présente un syndrome carcinoïde, les manifestations sont plus évocatrices. En effet, ce syndrome se caractérise par la sécrétion excessive d’hormones. Les signes sont dans ce cas : des diarrhées, une rougeur de la peau, des palpitations, une difficulté respiratoire et un visage enflé.

Les examens effectués pour diagnostiquer ce type de cancer sont : la biopsie ainsi que des examens biologiques et d’imagerie.

Le traitement de référence d’un cancer neuroendocrine de l’intestin grêle est la chirurgie. Elle consiste à enlever la tumeur avec une partie de l’intestin. Un curage ganglionnaire est aussi effectué. Les secrétions hormonales sont traitées avec des médicaments.

Le traitement des formes avancées inclue des analogues de la somatostatine, des thérapies ciblées et des traitements anti-angiogéniques.

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Cancer neuroendocrine du pancréas

Le cancer neuroendocrine du pancréas représente environ 5 % des cas de cancer du pancréas. Il touche généralement les personnes âgées. Le cancer neuroendocrine du pancréas évolue lentement. Ses manifestations varient en fonction de l’hormone sécrétée. En cas d’insulinomes, les signes sont : une sensation de faim, des sueurs, des palpitations, des malaises et des hypoglycémies. En cas de VIPomes, les patients présentent des diarrhées sévères. Les glucagonomes sont à l’origine de diabète.

Les autres symptômes sont : douleurs à l’estomac, vomissements, crampes, perte de poids…

En cas de suspicion d’un cancer neuroendocrine du pancréas, divers examens seront effectués : un dosage sanguin de la chromogranine A, des dosages sanguins spécifiques de l’hormone sécrétée par la tumeur et des examens d’imagerie (échographie abdominale, IRM, écho-endoscopie et scanner).

Le traitement varie en fonction de sa localisation, de son stade, du type de sécrétions hormonales, de l’âge et de l’état général du patient.

Le traitement principal est la chirurgie. Elle peut être totale ou partielle selon la taille de la tumeur.Le traitement des formes avancées inclue des analogues de la somatostatine, des thérapies ciblées et des traitements anti-angiogéniques.

Sources

  1. Données globales d’épidémiologie des cancers – Institut National du Cancer
    https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Les-chiffres-du-cancer-en-France/Epidemiologie-des-cancers/Donnees-globales

Fiche Cancers neuroendocrines du pancréas et de l’intestin

  • Auteur : Dr F. Reinaud
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  • Auteur de la révision : Dr F. Reinaud
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