Le saviez-vous ?
En 2018 le nombre de nouveaux cas de cancer diagnostiqués en France métropolitaine a été estimé à 382 000 (204 600 hommes et 177 400 femmes).1
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En France, le cancer de la prostate est responsable de plus de 10 000 décès par an. Il est la 3e cause de mortalité par cancer chez l’homme. En France, son incidence est de 90 pour 100 000 habitants.
Les facteurs de risque du cancer de la prostate sont :
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L’évolution du cancer de la prostate est très lente. Il se manifeste par :
Tous ces signes ne sont pas spécifiques au cancer et sont très souvent rencontrés dans l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Des signes d’une maladie plus évoluée peuvent également révéler le cancer comme des douleurs osseuses au niveau du rachis, le gonflement d’une jambe avec plus ou moins une perte de force ou des fourmillements.
Le cancer de la prostate est silencieux et passe souvent inaperçu.. En effet, comme tous les cancers, plus sa découverte est précoce, meilleures sont les chances de guérison. Il n’existe cependant pas en France de dépistage généralisé du cancer de la prostate mais un dépistage dit « personnalisé » à discuter entre le patient et son médecin reposant essentiellement sur le toucher rectal et le dosage sanguin du PSA à partir de 45-50 ans selon les facteurs de risque familiaux.
Les options thérapeutiques du cancer de la prostate peuvent comporter de la chirurgie, de la radiothérapie (externe ou curiethérapie) et de l’hormonothérapie ou du fait de son évolution lente, une surveillance active uniquement. La prostatectomie totale, qui est l’ablation complète de la prostate, entraîne dans la majorité des cas des troubles de l’érection (40 à 60%). Toutefois, l’évolution de la prise en charge s’est nettement améliorée grâce à l’utilisation de la laparoscopie et à la préservation lorsque c’est possible des bandelettes neurovasculaires nécessaires au mécanisme érectile. Il existe également de nos jours plusieurs traitements permettant de pallier ce problème.
L’hormonothérapie est utilisée lorsque la tumeur est à plus haut risque associée à la radiothérapie, sa durée étant fonction des critères cliniques et biologiques. Lorsque que la tumeur est d’emblée métastatique elle s’utilise seule.. Il existe un lien entre la production de testostérone et la multiplication des cellules cancéreuses. Le traitement par hormonothérapie permet de bloquer la production de cette hormone et ainsi de freiner l’évolution du cancer. La chimiothérapie n’a une place que dans les tumeurs métastatiques plus agressives ne répondant pas à l’hormonothérapie.
Pris à temps, le cancer de prostate est de bon pronostic avec une espérance de vie que se rapproche de la population générale.
Fiche Cancer de la prostate
1112 oncologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.