Le saviez-vous ?
En France, environ 140 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral chaque année. 20% en meurent dans l’année qui suit.1
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Forme rare d’AVC (accident vasculaire cérébral), la thrombophlébite cérébrale est provoquée par l’occlusion d’une veine ou du sinus veineux cérébral due à un caillot de sang. De ce fait, l’affection est aussi appelée « thrombose veineuse cérébrale » ou « thrombose des sinus veineux cérébraux ». Le terme thrombose implique l’occlusion d’une veine par un caillot (thrombus). Les séquelles de l’anomalie peuvent être graves, car le sinus veineux cérébral est un des principaux éléments permettant de drainer le sang depuis le cerveau.
Les symptômes de l’affection apparaissent en général de manière progressive. Certains sujets présentent peu de signes avant-coureurs, rendant particulièrement difficile le diagnostic de la maladie à ce stade. Pourtant, il est très important de réagir assez rapidement pour éviter l’apparition de séquelles irréversibles
Au début, le patient connait des crises de céphalées assez importantes. Progressivement, les céphalées deviennent permanentes et plus intenses. Le patient commence ensuite à montrer d’autres signes renvoyant à un syndrome d’hypertension intracrânienne. Ces troubles incluent des vomissements, des anomalies de la vision et des crises d’épilepsie. Certains patients présentent également des signes de localisation hémisphérique causés par une ischémie cérébrale.
Le plus souvent, la cause de la thrombophlébite cérébrale est un foyer infectieux résistant, une infection ORL non traitée ou une anomalie sanguine provoquant la formation spontanée de caillots. Il existe toutefois une grande diversité de conditions favorisant l’apparition de caillots dans le sang et provoquant une thrombophlébite cérébrale. L’occlusion peut notamment être une séquelle d’un traumatisme crânien, d’une fièvre prolongée, de la déshydratation, etc. Par conséquent, au cours du traitement, les médecins doivent également éliminer la cause sous-jacente favorisant l’apparition de caillots pour éviter les récidives.
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Le diagnostic est établi en effectuant une IRM cérébrale et une angio-IRM veineuse. Avec une injection de gadolinium (le produit de contraste utilisé pour l’IMR), le caillot présent dans les sinus veineux est mis en évidence en prenant une forme ressemblant à un « delta ». L’examen à l’angio-IRM montre les effets de l’occlusion à travers l’absence de flux dans le sinus veineux.
La thrombophlébite cérébrale est généralement traitée avec des anticoagulants. Cependant, il faut systématiquement se référer au dossier médical du patient pour vérifier les éventuelles allergies ou contre-indications. Le traitement antiplaquettaire se présente comme une alternative courante aux anticoagulants. L’aspirine et le clopidogrel font partie des substances les plus souvent utilisées dans le traitement de la thrombophlébite cérébrale.
1. Feigin et al. Lancet 2013 ; 383 :245-55.
Fiche Thrombophlébite cérébrale
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