Le saviez-vous ?
En France au 1er janvier 2016, on dénombrait en moyenne 3 neurologues pour 100 000 habitants.1
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Le ptosis est une chute de la paupière supérieure due à un déficit de contraction du muscle releveur de la paupière. Il peut être uni- ou bilatéral selon qu’il atteint un œil ou les deux. Si cette pathologie est parfois constatée à la naissance, elle peut également apparaître suite à un accident ou être le signe naturel du vieillissement.
Le ptosis peut être classé en 3 catégories : léger, modéré ou important. Souvent bénin, ce dysfonctionnement peut néanmoins entraver la qualité de vie du patient dans la mesure où l’abaissement vient cacher sa pupille.
Le ptosis, ou blépharoptose, est lié à deux principales étiologies :
Congénitale : présent à la naissance, le ptosis congénital représente 75% des cas.
Acquise, découlant de plusieurs facteurs comme :
Le vieillissement
Un traumatisme
Une opération chirurgicale des yeux
Le syndrome de Claude Bernard-Horner
La myasthénie, déficience neuromusculaire
Une paralysie du nerf moteur oculaire commun
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Visible à l’œil nu, le ptosis ne présente ni irritation, ni traces. Toutefois, l’électromyographie est nécessaire pour apprécier les capacités du muscle releveur. Cette étape est importante afin de vérifier l’exophtalmie, l’acuité visuelle, la sécrétion lacrymale ou les anomalies oculomotrices associées. Lors du diagnostic, des signes comme le strabisme, la dilatation ou le rétrécissement de la pupille sont recherchés en vue de définir la cause de ce dysfonctionnement oculaire.
Des examens complémentaires sont nécessaires parfois pour confirmer le diagnostic :
Un bilan général
Un test thérapeutique aux anticholinestérasiques (cas sélectionnés)
Le dosage des anticorps antirécepteurs de l’acétylcholine (cas sélectionnés)
Une fois l’étiologie déterminée, le traitement principal repose sur une intervention chirurgicale si à l’origine de la ptose il n’y a pas une maladie neurologique ou métabolique.
Il existe trois types d’interventions :
La chirurgie du muscle releveur de la paupière supérieure
Elle consiste à raccrocher la paupière supérieure au muscle à travers deux techniques principales. La première agit par troncature (raccourcissement) ou plicature (pliage) du muscle révélateur. Il s’agit ensuite de relier la paupière supérieure à ce muscle. La deuxième technique agit par suspension de la paupière aux muscles frontaux.
La résection conjonctivo-Mullérienne à la face profonde de la paupière supérieure
La suspension de la paupière au muscle frontal
Cette opération est effectuée soit à l’aide d’une bandelette prélevée sur la cuisse ou dans le cuir chevelu de l’enfant, soit à l’aide d’une bandelette synthétique.
Un ptosis congénital qui cache partiellement ou totalement la pupille d’un enfant fait l’objet d’une chirurgie immédiate afin d’éviter la diminution de l’acuité visuelle. Toutefois, si le dysfonctionnement oculaire n’entrave pas sa fonction visuelle, il est préférable d’attendre que le patient ait au moins 4 ans.
1. « Atlas de la démographie médicale en France – Situation au 1er janvier 2016 », Conseil national de l’Ordre des Médecins, Dr Patrick BOUET, Président Sous la direction du Dr Jean-François RAULT, Président de la Section Santé Publique et Démographie Médicale. Réalisé par Gwénaëlle LE BRETON-LEROUVILLOIS, Géographe de la santé (atlas accessible en ligne).
Fiche Ptosis
1736 neurologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.