Le saviez-vous ?
La céphalée est un motif extrêmement fréquent de consultation chez les médecins généralistes et les neurologues.1
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L’hémorragie intracérébrale ou saignement intra-parenchymateux est provoquée par la rupture d’une artère cérébrale qui provoque un hématome, causant la destruction des cellules cérébrales. L’hématome se forme rapidement, ce qui occasionne des signes neurologiques focaux qui apparaissent brutalement. Un œdème se forme autour de l’hématome et aggrave la compression du cerveau dans la boîte crânienne, déclenchant une hypertension intracrânienne. Si l’hématome se rompt malencontreusement dans un ventricule cérébral, le risque de déplacement de structures cérébrales augmente fortement.
Associée à un accident vasculaire cérébral (AVC), le saignement intra-parenchymateux entraîne des lésions plus ou moins importantes des neurones. Ces lésions peuvent être définitives (par mort cellulaire) ou transitoires. Ces dernières offrent la possibilité au patient de récupérer complètement au fil du temps.
L’âge constitue un facteur de risque non-négligeable pour l’hémorragie intracérébrale. En effet, les sujets de plus de 50 ans présentent davantage de risques d’en souffrir car l’hémorragie est en rapport avec des lésions dégénératives des artères perforantes qui surviennent avec le temps. De plus, les personnes âgées sont exposées aux risques d’hypertension artérielle. Dans le cas d’une hypertension artérielle, l’hématome se trouve le plus souvent au niveau des noyaux gris centraux. Néanmoins, la prévention contre l’obésité, le cholestérol et l’alcoolisme diminue la fréquence des hémorragies intracérébrales. Il faut savoir que la prise d’anticoagulants ou d’antiagrégants plaquettaires favorise la survenue de l’hémorragie intracérébrale.
Les risques de mortalité après une hémorragie intracérébrale sont particulièrement élevés, constituant 40 à 50 % des cas. La mort survient le plus souvent au cours du premier mois suivant l’accident. Une telle maladie laisse des séquelles importantes si l’hématome est volumineux. Les personnes atteintes d’une hémorragie intracérébrale présentent des signes de déficit neurologique, notamment des nausées, des vomissements, des céphalées, une parésie et parfois des crises d’épilepsie. Il faut préciser que les soins à procurer dans le cas d’une hémorragie intracérébrale sont totalement différents de ceux d’un accident vasculaire cérébral d’origine ischémique, même si ces deux types d’accidents sont souvent confondus.
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Pour soigner les séquelles laissées par une hémorragie intracérébrale, le patient a le choix entre un traitement médical, chirurgical et endovasculaire. Le premier consiste en l’administration de mannitol par injection pour réduire la pression intracrânienne. Le traitement chirurgical est envisagé en cas d’aggravation progressive du saignement intra-parenchymateux. L’hématome peut être aspiré ou extrait grâce à la chirurgie stéréotaxique, consistant à injecter un médicament fibrinolytique dans l’hématome. Le traitement endovasculaire, quant à lui, est proposé pour soigner les anévrismes artériels intracrâniens rompus si ceux-ci sont la cause de l’hémorragie.
Fiche Hémorragie intracérébrale
1736 neurologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.