Le saviez-vous ?
En France, l’épilepsie touche environ 500 000 personnes dont la moitié a moins de vingt ans.1
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Le terme myoclonique est formé par deux mots : « myo » signifiant muscle et « clonique » signifiant contraction brusque. Les crises myocloniques résultent d’une décharge anormale d’électricité dans la région de contrôle motrice du cerveau. Elles se manifestent par des secousses musculaires involontaires, soudaines et intenses. Elles touchent les jambes, les bras, le tronc et le cou. Elles durent quelques instants et peuvent entraîner des chutes.
Les crises épileptiques se divisent en deux grandes catégories : crises partielles (surviennent dans une région précise du cerveau) et crises généralisées (concernent la totalité du cerveau). Il existe deux types de crises partielles : simples et complexes. Les crises partielles simples n’entrainent pas de perte de connaissance. L’individu demeure conscient pendant toute la durée de la crise. Les crises partielles complexes entrainent une altération de la conscience.
Les crises généralisées se divisent en plusieurs types : crise tonique, crise atonique, crise clonique, crise tonico-clonique, crise myoclonique et crise d’absence.
La crise tonique se manifeste par une augmentation soudaine du tonus musculaire ou une raideur. Elle peut entraîner des spasmes entrainant la personne vers l’avant ou vers l’arrière. La respiration peut être stoppée, car les muscles de la poitrine sont aussi concernés par la raideur. La crise clonique se manifeste par des spasmes rythmés. La crise tonico-clonique se produit en deux phases, la personne pousse des cris et tombe par terre avec ou non une perte de conscience. Elle devient rigide et subit ensuite des spasmes rapides et rythmés. À la fin de la crise, la personne se détend et peut perdre le contrôle de ses intestins et de sa vessie.
Contrairement à la crise clonique, la crise myoclonique n’est pas rythmée et se manifeste par des secousses et des spasmes irréguliers. Il arrive également que les spasmes développent une faible intensité : invisibles à l’extérieur, ils sont uniquement ressentis par le patient.
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Pour diagnostiquer la crise myoclonique, le médecin procède à une anamnèse approfondie avec le patient et ses proches. Des examens afin de localiser précisément les zones touchées sont réalisés. Toutefois, la crise myoclonique se produit souvent avec divers syndromes épileptiques tels que les absences épileptiques juvéniles, l’épilepsie myoclonique bénigne infantile ou encore le syndrome Lennox-Gataut. Le diagnostic est donc assez difficile.
Le traitement consiste en l’administration de médicaments antiépileptiques. Touchant particulièrement les enfants, la crise myoclonique cesse généralement lorsque l’enfant grandit. C’est donc une forme d’épilepsie en général bénigne. On observe tout de même des rares cas rares où la crise continue, la personne doit alors prendre des médicaments antiépileptiques toute sa vie.
Fiche Crises myocloniques
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