Le saviez-vous ?
Plus de 20% des françaises âgées de 16 à 60 ans n’ont pas profité d’un suivi gynécologique depuis au moins deux ans.1
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La galactorrhée est un syndrome qui touche tant les femmes que les hommes, mais elle est plus rare chez ces derniers. Elle se caractérise par un écoulement lactescent généralement bilatéral, résultant d’une production excessive de prolactine, hormone fabriquée par l’hypophyse. Cette dernière stimule la glande mammaire et favorise la production de lait chez la femme qui allaite. La galactorrhée est dite primaire si elle résulte de la sécrétion exagérée de la prolactine. Elle est secondaire si elle est associée à une pathologie quelconque ou à la prise de certains médicaments. La galactorrhée peut être à l’origine d’une infertilité chez les hommes et les femmes.
La production excessive de prolactine peut avoir de nombreuses causes :
Chez la femme, l’hyperprolactinémie et la galactorrhée entraînent souvent :
Chez l’homme, la galactorrhée peut aussi être causée par un traitement œstrogénique visant à lutter contre le cancer de la prostate. Elle peut également être symptomatique d’un cancer cortico-surrénalien. Outre la sécrétion de lait, la galactorrhée s’accompagne chez l’homme d’une perte de libido, de troubles de l’érection et de la vision, de céphalées, etc. Une baisse du taux d’œstrogènes ou de testostérone augmente le risque d’ostéoporose.
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Le médecin fera réaliser un prélèvement sanguin afin de mesurer le taux de prolactine. Lorsque ce dernier est normal et qu’aucune cause profonde n’est établie, on fait référence à une galactorrhée idiopathique. En cas d’hyperprolactinémie, pour écarter la piste d’une tumeur hypophysaire, une IRM ou une tomodensitométrie (TDM) est prescrite par le médecin. Une intervention chirurgicale peut être envisagée dans le cas d’une tumeur avérée. Le recours à des agonistes dopaminergiques, comme la cabergoline ou la bromocriptine, permet d’inhiber la production de prolactine. Ils ne permettent toutefois pas d’éliminer une tumeur, mais participent à réduire le volume tumoral. Leur utilisation améliore ostensiblement les troubles visuels.
Comme pour le traitement des autres tumeurs hypophysaires, la radiothérapie est envisagée en dernier recours si le traitement médical ou chirurgical échoue.
1. « Les femmes et l’accès à la santé » – Sondage OpinionWay pour les mutuelles MGEN et LMDE – 2011
https://www.opinion-way.com/fr/sondage-d-opinion/sondages-publies/les-femmes-et-l-acces-a-la-sante-pour-la-mgen-et-la-lmde/viewdocument.html
Fiche Galactorrhées
1559 gynécologues obstétriciens recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.