Le saviez-vous ?
Les maladies cardio-vasculaires sont la 1ère cause de mortalité chez les femmes.1
Pour mettre toutes les chances de votre côté, l’équipe médicale de Concilio vous accompagne personnellement dans toutes vos problématiques de cardiologie.
On parle de valvulopathies lorsqu’une ou plusieurs valvules cardiaques ne fonctionnent pas normalement. En effet, celles-ci contribuent à la maîtrise du débit sanguin dans les cavités du cœur. À la suite d’une pulsation cardiaque dans les cavités, les valvules se ferment spontanément, évitant ainsi le reflux sanguin dans le cœur.
Dans le cas où une valvule ne s’ouvre pas correctement, on parle de sténose valvulaire. Le rétrécissement survient lorsque l’ouverture de la valvule est trop étroite ou trop rigide. Par conséquent, le cœur doit effectuer un plus grand effort afin de projeter un débit suffisant de sang.
La valvulopathie est généralement d’origine congénitale, c’est-à-dire présente dès la naissance. Dans d’autres cas, elle peut être consécutive à l’usure normale des valvules cardiaques. D’autres maladies et troubles cardiaques sont souvent rapportés en raison des cicatrices réalisées sur le tissu cardiaque :
La cardiomyopathie
Une précédente crise cardiaque
Une maladie coronarienne
D’autre part, certaines infections sont susceptibles d’induire une valvulopathie en raison de la lésion. À ce titre, l’on cite le rhumatisme articulaire et l’endocardite, des affections répandues. En effet, les valvules lésées sont plus favorables aux infections à répétition.
Pourquoi être bien accompagné en cas de problème de santé ?
Concilio vous permet de bénéficier du meilleur du système de santé. Notre équipe médicale vous accompagne de manière personnalisée dans toutes vos problématiques de santé.
Pour votre santé et celle de vos proches, mettez toutes les chances de votre côté avec Concilio.
La valvulopathie peut rester asymptomatique et est découverte qu’à travers un souffle cardiaque, audible à travers un stéthoscope. Toutefois, quelques signes sont observés chez certains patients :
La faiblesse ou la fatigue
Les palpitations
L’essoufflement, notamment pendant un exercice physique ou en position couchée
L’étourdissement ou l’évanouissement
La douleur ou la pression au niveau de la poitrine
Pour conduire à un diagnostic de la valvulopathie, divers examens sont réalisés :
L’échocardiographie : permet d’évaluer l’anatomie, la fonction valvulaire et le flux sanguin dans le cœur
L’électrocardiographie : repère les problèmes de rythme cardiaque
La radiographie pulmonaire : détermine la taille et la forme du cœur
Le cathétérisme cardiaque : permet de localiser les vaisseaux bloqués ou rétrécis
L’épreuve d’effort : pour évaluer l’état des fonctions cardiaques, notamment lorsque le cœur doit réaliser un effort conséquent
L’imagerie par résonance magnétique : pour prendre des images détaillées des cavités cardiaques et des vaisseaux sanguins
Les signes de valvulopathies sont généralement traités par des médicaments, comme les :
Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine ou inhibiteurs de l’ECA qui empêchent la rétention de liquide dans l’organisme
Bêtabloquants : pour prévenir la tachycardie
Antiarythmiques : pour maintenir un rythme cardiaque normal
Anticoagulants : pour prévenir la formation de caillots sanguins
Diurétiques : pour éliminer l’excès de liquide dans l’organisme
Dans le cas d’une valvule défectueuse, une chirurgie valvulaire est souvent nécessaire afin de remplacer la valve et soulager le cœur d’un travail excessif. La nouvelle valve peut être mécanique, c’est-à-dire métallique ou bien biologique (la durée de vie de la valve est longue mais nécessite la prise de traitement anticoagulant), c’est à dire d’origine animale (sa longévité est plus courte).
Fiche Valvulopathies : prise en charge
1512 cardiologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio