Le saviez-vous ?
Les maladies cardio-vasculaires sont la 1ère cause de mortalité chez les femmes.1
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Le rétrécissement aortique correspond à la dégradation de la valve aortique. Valvulopathie fréquente, il est généralement rencontré après 70 ans. Cette altération est le plus souvent d’origine dégénérative en raison du vieillissement et des calcifications de la valve. Si les étiologies restent peu connues, l’on rapporte néanmoins des facteurs de risque tels que le tabagisme, l’hypercholestérolémie et le surpoids. Dans de rares cas, cette dégradation est d’origine congénitale ou constitue la séquelle d’une infection de la valve.
La survenue des manifestations marque un tournant dans l’évolution de cette pathologie. L’on observe :
Une douleur thoracique
Un malaise de type syncope
Ces symptômes constituent des facteurs déclenchant et surviennent lors d’un effort. En effet, cette maladie est susceptible d’évoluer pendant une durée de 6 mois à 5 ans avec un risque de « mort subite » élevé.
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Le premier signe clinique à observer est l’apparition d’un souffle cardiaque. À ce titre, le diagnostic consiste en une auscultation cardiaque afin de déceler un souffle « systolique » important. L’absence du « deuxième signe cardiaque » témoigne du caractère serré du rétrécissement.
À partir d’un interrogatoire, le médecin recherche des signes de gravité tels que l’essoufflement, les malaises ou une douleur dans la poitrine. Une échographie cardiaque vient confirmer les résultats du diagnostic. Celle-ci permet de déterminer la sévérité du rétrécissement ainsi que son impact sur le ventricule gauche. Lorsque les symptômes sont peu intenses, une épreuve d’effort est nécessaire pour orienter la conduite thérapeutique entre simple surveillance ou chirurgie.
La chirurgie est nécessaire si l’on observe les signes cliniques tels que :
L’apparition d’un angor d’effort, angine de poitrine se manifestant par des douleurs thoraciques d’intensité variable.
L’essoufflement à l’effort ou dyspnée à l’effort : signe que le cœur se bat en permanence contre un effort. Chez certains patients, même au repos, le cœur ne remplit plus correctement sa mission, ce qui conduit à la formation d’un œdème pulmonaire.
Les malaises à l’effort, voire les syncopes caractérisées par un manque de perfusion au niveau cérébral ou encore des troubles de conduction cardiaque tels qu’une tachycardie ventriculaire. D’autre part, il peut s’agir de troubles du rythme à type de « bloc » cardiaque, survenant lorsque l’extension des calcifications touche le système électrique du cœur.
Le traitement chirurgical consiste en un remplacement valvulaire aortique. Réalisé sous circulation extracorporelle, il s’agit d’extraire la valve malade et calcifiée. Désormais, d’autres alternatives existent à la chirurgie, comme l’implantation d’une valve prothétique trans-artérielle via l’artère fémorale.
Fiche Rétrécissement aortique
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